Elizabeth Fry Ottawa : de 1951 à aujourd’hui

Elizabeth Fry était une quaker britannique qui travaillait à améliorer les conditions de vie des femmes incarcérées dans les « hospices pour indigents » de l’Angleterre au début des années 1800.

Inspirées par ses efforts et encouragées par le Rapport Archambault, qui soulignait les bienfaits des visites dans les prisons, cinq bénévoles du Club universitaire des femmes d’Ottawa ont commencé à rendre visite aux femmes incarcérées à la prison d’Ottawa en 1951.

Au fil des années 1960, 1970 et 1980, la Société Elizabeth Fry d’Ottawa a continué de prendre de l’expansion.

  • En 1973, la Maison Macphail ouvrait ses portes, offrant aux femmes du milieu une alternative à la prison et un milieu favorable qui les aidait à composer avec leurs problèmes personnels.
  • Notre programme de bénévolat au tribunal a vu le jour en 1975 et continue de fournir tous les jours de l’information et une aide émotive aux femmes devant les tribunaux.
  • En 1979, à la demande du ministère des Services correctionnels, la Société a ouvert la Maison Fergusson House, un centre de ressources communautaires à l’intention des femmes qui attendaient leur procès, qui étaient en libération conditionnelle ou qui avaient un permis d’absence temporaire.
  • Au début des années 1980, nous avons lancé un programme formel pour recruter, former et coordonner des bénévoles. Ce fût suivi par la mise en place de notre Programme de consultation en 1981 et par les années 1990 il y avait plus de 150 femmes qui y participaient.
  • Avec l’avènement de la Loi de 1985 sur les jeunes contrevenants, la Maison Macphail est devenue un établissement de garde en milieu ouvert pour jeunes contrevenantes, tout en maintenant son engagement envers les femmes du milieu. La Maison Macphail a fermé ses portes en 1993 en raison des lignes directrices de plus en plus restrictives imposées par le gouvernement ontarien de l’époque qui portaient atteinte à l’autonomie de la Société.

La Société Elizabeth Fry d’Ottawa a continué de grandir et d’évoluer pour répondre aux besoins des femmes et des filles marginalisées, grâce à l’aide financière d’individus, de Centraide et des gouvernements fédéral, provincial et local.

Aujourd’hui, la Société Elizabeth Fry d’Ottawa demeure le seul organisme de la région à revendiquer en faveur des femmes aux prises avec le système de justice pénale ou qui peuvent le devenir et à leur venir en aide. Nos deux résidences (maison de transition et maison à l’intention des femmes libérées sous condition), nos services de consultation, de soutien au niveau des tribunaux, au niveau du logement et nos autres services répondent aux besoins uniques des femmes marginalisées d’Ottawa. Nos efforts de revendication en faveur des femmes et de l’abolition des prisons se poursuivent. Nous travaillons à sensibiliser davantage le public aux conditions comme la pauvreté et la violence, qui peuvent influencer les femmes à avoir des conflits avec la justice.

Ce que disent nos clients…

Testimonial 1

J’ai appris de meilleures façons de contrôler ma colère et mon stress. Je suis toujours plus calme et je pense à mes actions avant d’agir.

Testimonial 4

J’ai beaucoup de gratitude pour les programmes d’Élizabeth Fry. Ils vous viennent en aide quand vous pensez que tout le monde s’en fout.

Testimonial 2

J’ai fui ma relation dysfonctionnelle et abusive et je suis pleinement engagée à ne plus retourner aux drogues.

Testimonial 3

Je découvre que ne je n’ai pas besoin de tout faire seule. Elizabeth Fry est toujours là pour m’aider. Ce sont des gens extraordinaires qui m’appuient. Je ne serais pas où je suis aujourd’hui sans eux.

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